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Perchés dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence, Mich, Coco, Christiane, François et les autres résistent comme ils peuvent au temps qui passe, à la solitude et aux infortunes de la vie. Quand une vieille histoire de météorite refait surface...

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"Je suis issu de plusieurs générations de forestiers. Enfant, lorsque les mots manquaient ou que les adultes devenaient insupportables, je me réfugiais dans la nature, au fond de ma forêt, dans les bras de ma rivière. Dans mes films, le paysage est vivant, organique, personnage à part entière. Le paysage façonne celui qui le côtoie, forge son caractère. L’homme qui vit dans une montagne calcaire n’est pas le même que celui qui vit sur un plateau granitique."

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"(...) Je filme la fin d’un monde dans une nature immanente et radicale. Ce qui est clair aussi, c’est que Chasteuil est un refuge, un ailleurs. Ceux qui y vivent sont pour la plupart des êtres cabossés par la vie. La grande majorité d’entre eux aurait du mal à vivre ailleurs, à supporter la violence du monde. Mais cet enfermement peut être dangereux aussi. Il demande sans cesse une remise en question, un travail sur soi, exige à ce qu’on se relie à l’essentiel pour ne pas sombrer. De mon point de vue de cinéaste, je pense qu’il est nécessaire, à un moment, de se retirer, non pas pour se séparer du monde, mais pour mieux le voir, mieux le questionner. La marge est toujours plus intéressante que le centre. Là-haut, à Chasteuil, les gens donnent l’impression de tourner en rond et de déplacer leur petit tas, je dis ça avec énormément d’affection car je ne fais guère mieux. J’essaye simplement de pratiquer un cinéma de la bienveillance"

- Raphaël Mathié, extraits du dossier de presse

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" D’une beauté âpre, ce documentaire de cinéma, attachante chronique rurale, enchâsse un sensible échantillon d’humanité dans la rude splendeur d’une nature en perpétuelle renaissance." (Télérama)

" (...) On n’est pas prêt d’oublier certains plans ni cette séquence affolante où l’on voit à la télé les images du monde extérieur, où explose la pandémie, alors que dehors, la montagne est bien paisible." (Première)

"Un film étonnant sur un tempo de descension." (Les Fiches du cinéma)

" Si un sentiment morbide plane au-dessus des têtes, il est contrebalancé par le tact et l’humour avec lesquels le quotidien local s’épluche peu à peu, comme si l’on assistait à la cartographie d’une France miniaturisée : depuis les sommets où elle niche, le reste du pays se contemple avec une certaine hauteur de vue." (Les Cahiers du cinéma)

" La caméra de Raphaël Mathié capte des saynètes brèves et profondes (...) mais aussi des confidences (...)." (Le Monde)